N’hésitez pas à nous suggérer des ressources sur le serveur Discord de l’association, dans le canal #général.
➡ Cheek Magazine – 23 septembre 2020 : Afrogameuses, Jennifer Lufau défend la place des femmes noires dans le monde du jeu vidéo
Une interview de Jennifer Lufau, fondatrice et présidente de l’association Afrogameuse, qui cherche à encourager et soutenir les femmes noires dans l’industrie du jeu vidéo. Elle y parle de représentativité (quasi absence de femmes noires jouables, hypersexualisation des femmes noires), du manque de diversité dans les studios, du sentiment de sécurité généré par les rencontres en ligne en non-mixité, et du monde du jeu qui change, lentement, grâce à diverses initiatives.
➡ Le Point – 20 octobre 2020 : Il faut en finir avec la culture de mecs dans la tech :
Une interview de Kat Borlongan, directrice de la French Tech, qui promeut les start-up françaises. Elle y parle de conditionnement des petites filles, qui les pousse à s’éloigner d’un univers réputé masculin, de la manière dont les femmes s’autolimitent, mais surtout de l’environnement sexiste de l’univers de la tech. Elle y défend l’idée que concrètement, chacun·e, dans la sphère privée ou au sein son entreprise, peut participer à démanteler la “bro culture”. Elle évoque également l’engagement de French Tech, mission gouvernementale, de ne plus nouer de partenariat ou financer des événements qui ne comprendraient pas au moins 35% de femmes.
➡ Capital – 23 octobre 2020 : Elles se sont lancées dans l’aventure de la création d’entreprise
Des portraits et conseils de huit jeunes créatrices d’entreprise, dont Victoria Behaim, créatrice de I-lunch (cantine digitale et zéro déchet), Julie Huguet, fondatrice de Coworkees (site pour faciliter la mise en relation des indépendants avec les entreprises), Rebecca Cathlin, fondatrice de Ma Coiffeuse Afro (MCA, réservation de prestations de maquillage et coiffure à domicile et développement de la game de soins Haircare), et Charlote Pudlowki et Mélissa Bounoua, créatrices de Louie Media (studio de podcasts).
➡ Wired – 05 octobre 2020 – The women who invented video game music (en anglais)
En 2017, 12,7% des compositeur·ices de musique de jeux étaient des femmes (et percevaient 83% du salaire de leurs homologues masculins) L’article parle de l’invisibilité des femmes créatrices/cheffes d’orchestre de musiques de jeu vidéo : Eimear Noone, cheffe d’orchestre ayant dirigé entre autres la musique de Diablo 3, Starcraft II, et ses prédécesseuses, Manami Matsumae (compositrice de la musique de Mega Man), Kinuyo Yamashita & Satoe Terashima, plus connues sous le nom de James Banana, le pseudonyme que les deux compositrices avaient choisi pour signer la musique du jeu Castlevania en 1986.
Plus anciens :
➡ Maddyness – 09 mars 2020 – L’ascension aux multiples plafonds de verre des femmes dans la tech
L’étude Gender scan d’octobre 2019 montre un recul du nombre de femmes dans les industries de la haute technologie en France (-11% en 5 ans, -6% de diplômées entre 2013 et 2017), tandis que la progression moyenne européenne est dans la même période de +14%. En France, les hommes continuent à s’accaparer les métiers les plus prestigieux, et Chloé Hermany, fondatrice d’Ada Tech School, pense que les français·es ont encore tendance à associer le développement à du code, sans percevoir le côté créatif. En cause, la publicité, l’éducation, la culture masculine du geek, le sexisme en entreprise. L’article passe en revue diverses initiatives (mentorat, bootcamps) ayant des effets positifs, sans toutefois expliquer cet écart avec les autres pays européens.
➡ Courrier International – 02 mars 2020 – Pourquoi si peu de femmes dans le secteur des jeux vidéo ? Version abonné·es pour la traduction française (seul le début de l’article est accessible)
➡ Accessible en intégralité en anglais, The Guardian – 17 février 2020
L’article parle du cercle vicieux qui mène à la sous-représentation des femmes dans l’industrie : moins présentes dans les jeux et les publicités pour les jeux, ce qui mène à une envie moindre de concevoir et développer des jeux, de choisir cette filière d’étude et d’intégrer une industrie dans laquelle les écarts de salaire, le harcèlement sexuel (en ligne et sur le lieu de travail) sont encore très présents. Si la proportion de femmes dans les écoles de jeux vidéo est en constante progression en Angleterre, les programmes et les jeux étudiés sont encore très marqués par une culture sexiste. L’article, dans lequel sont interrogées Kate Killick, senior designer chez Mojworks et Samantha Webb, freelance narrative designer, parle de l’importance des role models, du choix fait par nombre de femmes de monter leur propre studio et de la responsabilité des écoles, universités et entreprises, pour affronter ces problèmes.
Podcast :
➡ Silicon carne, sur Frenchweb : Women in tech (en français, 55 minutes) – 28 septembre 2020
Discussion (menée par un homme, Carlos Diaz) avec Laurence Fabre, Directrice de la Chambre de Commerce de San Francisco, Nolwenn Godard, Director of Products chez Paypal à San Francisco, et Marion Flécher, doctorante en sociologie à Paris-Dauphine, sur la place des femmes dans la tech. Des points intéressants sur les mesures prises par certaines entreprises, à partir de 45’.