Le « procès Ubisoft » marque un tournant historique dans l’industrie du jeu vidéo. Il a visibilisé des faits longtemps passés sous silence en rendant publics des témoignages accablants sur des pratiques managériales toxiques. À travers ce verdict, la justice a reconnu la parole des victimes.

Nous affirmons notre solidarité totale avec les victimes et témoins qui ont fait preuve d’un courage immense en s’exprimant, et sans qui le procès n’aurait pas eu lieu. Nous saluons cette décision de justice qui reconnaît leur parole et envoie un message clair : les violences et le harcèlement sexistes et sexuels (VHSS) n’ont pas leur place dans notre secteur. 

Ce verdict ne doit pas être perçu comme un point final, il doit être le déclencheur d’une prise de conscience collective et de transformation structurelle dans l’industrie du jeu vidéo. Nous appelons donc les entreprises à se mobiliser pour lutter activement contre les VHSS et les dérives managériales. Ce que nous portons chez Women in Games France, c’est la sensibilisation, afin que les studios changent durablement leurs pratiques. Notre rôle, en tant qu’association professionnelle, est d’accompagner les personnes concernées, d’alerter sur les dérives et de proposer des pistes d’actions aux entreprises pour qu’elles amorcent des changements structurels et durables.

Chez Women in Games France, nous condamnons fermement les VHSS et comportements abusifs et œuvrons pour une industrie du jeu vidéo plus équitable, respectueuse et sûre. Nous continuerons à soutenir les victimes via notre cellule d’écoute et la production de ressources accessibles à tous·tes, et à travailler avec les entreprises disposées à créer des environnements professionnels plus inclusifs.